mardi 12 février 2008

LE MEDECIN ISRAELITE

LE MEDECIN ISRAELITE
En 1943, sous l'occupation allemande, je fus appelé auprès d'un médecin israélite atteint d'un mal irrémédiable. Le Docteur R., inquiet de son état autant que de la menace antisémite qui pesait sur lui, écoutait volontiers mes paroles d'avertissement au sujet de son âme, mais semblait toujours ne pas comprendre la nécessité de la repentance envers Dieu. Quant à la personne du Seigneur Jésus, c'était par politesse envers moi qu'il modérait ses termes.
Un jour, je le trouvai révolté et abattu et je fus surpris de trouver sur sa table de chevet un gros livre, qui n'était autre que l'Ancien Testament en hébreu. Devant mon étonnement, il me dit: "Avant de faire mes études de médecine, je voulais être rabbin". Saisissant ce livre, je lui dis: "mon cher ami, vous avez là le plus grand trésor du monde et tout ce qu'il faut pour trouver le repos de votre âme".
- Comment cela? me répondit-il, je l'ai lu et relu et je n'ai pas trouvé le repos.
- Parce que dans l'Ancien Testament, il est question en figure, en type, en prophétie et en personne aussi, du Messie que vous avez rejeté.
- Oh! vous chrétiens, vous avez arrangé tout cela dans le Nouveau Testament, mais Jésus est un imposteur.
- Ne parlons pas du Nouveau Testament, puisque vous êtes israélite, laissons de côté le Nouveau Testament et, si vous le permettez, je vous demanderai de me traduire un certain nombre de passages de l'Ancien Testament.
Pendant plus de deux heures, en commençant par Esaïe 53, le Psaume 22, et en continuant par de nombreux passages du Pentateuque et des prophètes, je lui fis traduire beaucoup de versets parlant du Messie. Je me gardai bien d'ajouter un mot, laissant à la Parole de Dieu sa pleine et entière autorité. Quand nous eûmes terminé, je le regardai, en reprenant le texte d'Esaïe 53 : "Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent, ainsi il n'ouvre point sa bouche; dans son humiliation, son jugement a été ôté et qui racontera sa génération? car sa vie est ôtée de la terre".
- Je lui demandai: "De qui le prophète dit -il cela? De lui-même ou de quelque autre?".
En proie à une agitation visible, il me dit: "Mais ce n'est pas possible, Jésus est le Christ ?.. Ce n'est pas possible, mais oui, Jésus est le Christ... que nous avons crucifié".
Il se prit la tête avec les mains et répétait: C'est pourtant vrai... "le Messie sera retranché et n'aura rien ..." (Daniel 9:26). Et il redisait de nombreux passages que nous avions lus ensemble. Avec un large sourire, il me serra les mains et je promis de revenir le voir le lendemain.
Le lendemain, je revins et trouvai à son chevet le rabbin, qui lui, ne pouvait admettre que Jésus fut le Christ, et, après quelques paroles, je quittai la chambre. Mais le docteur R. me dit, à voix basse: "Vous reviendrez".
J'y retournai encore le lendemain, mais son état s'était subitement aggravé. Tandis que je me penchais près de son visage, il me dit avec un léger sourire: "Jésus est le Christ".
Quelques heures après son âme s'envolait vers Dieu.
C.B.C.
QUICONQUE CROIT QUE JESUS EST LE CHRIST EST NE DE DIEU 1 Jean 5, 1
Le récit de la conversion de ce médecin juif a été publié dans le N° 1002 (page 233) du "Salut de Dieu" en décembre 1964.

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